Le saviez-vous ?
De manière très simple, lorsque la plante pousse correctement, les racines pompent l’azote dans les vaisseaux jusqu’aux feuilles. Ensuite, l’azote est transformé en acides aminés, peptides et protéines grâce à l’énergie obtenue par la photosynthèse.
Lorsque les conditions sont favorables, le métabolisme de la plante fonctionne correctement et l’énergie créée est investie dans l’augmentation du rendement.
En cas de stress, le métabolisme ne fonctionne pas à plein régime. Le transport des nitrates est réduit et la production d’acides aminés baisse considérablement, ce qui a un effet négatif direct sur le rendement.
Dans des conditions de stress, le métabolisme de la plante est réduit, la synthèse des protéines est moindre et l’énergie est investie pour survivre.
En appliquant des acides aminés :
- La synthèse des protéines est récupérée,
- L’énergie est concentrée sur l’augmentation du rendement.
Stress phytotechnique lié à l’application d’herbicides
Les facteurs de stress environnemental tels que le froid, la sécheresse ou l’excès de pluie peuvent influencer la sélectivité des herbicides et le fonctionnement des plantes.
Ceci engendre des nécroses, des décolorations ou encore un ralentissement de croissance.
On trouve différents symptômes qui varient en fonction du mode d’action des herbicides utilisés et des cultures comme :
- Les herbicides de la famille inhibiteur de l’enzyme ALS tels que Foramsulfuron, Mesosulfuron, Iodosulfuron, Nicosulfuron ou Rimsulfuron, peuvent induire des symptômes de phytotoxicité qui apparaissent en général 2-4 semaines après l’application. Cette phytotoxicité cause de la chlorose, une réduction de l’accroissement et même dans des cas extrêmes des altérations morphologiques permanentes qui affectent négativement le rendement.
- Les inhibiteurs de la synthèse de pigments comme les Tricétones en maïs (Mésotrione, Sulcotrione, Tembotrione), la Clomazone en betteraves et oléoprotéagineux ou le DFF en céréales peuvent induire des tâches de décoloration. D’ailleurs, dans des cas extrêmes, la croissance de la plante est réduite même si les nouvelles feuilles ne sont pas affectées.
- Les inhibiteurs de photosynthèse comme la Bentazone sur protéagineux, maïs, lin ou légumes utilisés en condition de sécheresse ont tendance à affecter la morphologie de la plante. A l’inverse dans des conditions humides et de faible température, ils peuvent causer des brûlures. Dans cette même famille, les urées substituées (Chlortoluron) en céréales peuvent causer des tassements et des décolorations dans les sols filtrants accentués par une forte amplitude thermique.
Les effets bénéfiques des produits à base d’acides aminés
Les produits de la gamme Rovensa Next à bases d’acides aminés anti-stress tels que l’acide glutamique, la proline et l’hydroxyproline permettent de :
- Lutter contre les stress phytotechniques et par le climat,
- Maintenir le processus végétatif,
- Maintenir la croissance dans des conditions défavorables de développement,
- Améliorer le développement et le rendement final de la culture.
En sortie d’hiver sur les céréales, les effets sont d’autant plus marquants du fait du mode d’action des inhibiteurs de l’ALS qui bloque la synthèse des acides aminés.
La preuve en images
Ne pas oublier les régulateurs
Les régulateurs de croissance nécessitent d’être appliqués sur des cultures en bon état végétatif, dans des conditions poussantes et lorsque les conditions météorologiques qui encadrent le traitement sont bonnes.
Réunir toutes ces conditions peut s’avérer difficile.
Là encore, un apport d’acides aminés peut permettre d’améliorer la tolérance des cultures en cas de situations compliquées.
Retrouvez la gamme Rovensa Next à base d’acides aminés :
Engrais azoté organique NFU contenant 24 % d’acides L-α-aminés libres d’origine animal
Biostimulant MFSC AMM n°1200469 contenant 23% d’acides L-α-aminés libres d’origine végétale utilisable en Agriculture Biologique